Rendez-vous vendredi 18 octobre, à 18h30, au Musée-Mine départemental
Emblématiques de l’activité minière, les cités ouvrières constituent aujourd’hui l’un des derniers témoignages du passé industriel du bassin houiller Carmaux-Albi. L’inventaire du patrimoine s’attache à caractériser cet habitat si particulier.
Les deux sociétés des mines de Carmaux et d'Albi ont construit du logement pour l'ensemble de leur personnel. Cet habitat traduit la hiérarchie sociale des équipes : maisons d'ingénieurs, maisons d'employés, maisons d'ouvriers.Emblématiques de la mine, les cités ouvrières ou cités-jardins pour les plus abouties, rendent compte du passé industriel du nord-est du Tarn.Elles ont été élevées pour répondre au besoin crucial de retenir et fidéliser la main d’oeuvre, souvent étrangère. L’étude des archives permet de suivre l’élaboration des projets et d’approcher l’ambition des deux sociétés. Le modèle du logement unifamilial avec jardin a largement prévalu, offrant confort, hygiène et salubrité.
Une conférence présentée par Sonia Servant du CAUE du Tarn, mission d’inventaire du patrimoine.
L’inventaire thématique « habitat et production » a été entrepris au cours de l’année 2020 sur le territoire de la communauté de communes du Carmausin-Ségala.La trentaine de communes qui la composent se partagent entre deux grandes entités :Le Ségala, aux limites nord du département, est un territoire rural qui compte une myriade de fermes sur les plateaux. Quelques bourgs ruraux s’y sont aussi développés (Mirandol, Pampelonne).Le Carmausin, à l’inverse, est très urbanisé. Une agglomération dont l’épicentre est Carmaux s’y est développée pour les besoins des industries du verre et surtout de la mine à partir de la fin du 18ᵉ siècle.
